Résumé : Cet article propose d’établir des ponts entre deux concepts appartenant a priori à des contextes d’émergence ainsi qu’à des perspectives théoriques et méthodologiques distinctes. Il s’agit des concepts de rapport aux savoirs et de croyances épistémologiques. Le premier s’est développé d’abord en France puis dans le monde francophone dans l’objectif de mieux comprendre les raisons pour lesquelles certains jeunes réussissent moins bien que d’autres à l’école, selon des approches variées. Le second a vu le jour aux États-Unis et s’est déployé par la suite à l’échelle internationale dans le but de cerner la manière dont des étudiants ainsi que des enseignants conçoivent la connaissance et la manière dont celle-ci est acquise. Au premier abord, on pourrait considérer que ces deux construits théoriques ne présentent pas d’éléments de convergence, mais il en est autrement lorsque l’on tient compte des données de terrain. En effet, bien que le point de départ de ces concepts soit différent, il apparaît que des parallèles peuvent être établis si l’on s’attarde aux résultats que nous ont permis d’obtenir deux recherches en milieu universitaire, l’une auprès de futurs enseignants au Québec (Canada) et l’autre auprès de futurs psychologues en Belgique.