Résumé : Objectifs : L’objectif de cette étude est d’évaluer l’état actuel de la transmission d’informations en matière de sexualité du post-partum auprès des mères belges.Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude quantitative qui a eu lieu grâce à des questionnaires auto-administrés en ligne (principalement via les réseaux sociaux). Cette étude visait des mères belges âgées de 18-45 ans qui ont accouché dans les 5 années précédentes. Une revue de la littérature a été réalisée au préalable, celle-ci a permis la construction du questionnaire auto-administré (Cfr Annexe 4). Le traitement des données pour la variable quantitative a été des tests statistiques (p25, p75, médiane). En ce qui concerne les données qualitatives, des comparaisons statistiques, des p-valeur et du traitement de données brutes ont été réalisés. L’anonymat des participantes a été garanti.Résultats : Les résultats ont pu me permettre de répondre aux différents objectifs et sous objectifs fixés. Cependant, des tests statistiques ont été réalisés pour évaluer la représentativité de la population de l’étude par rapport à celle de la Belgique. Cette dernière n’est pas représentative de la population belge, ceci peut s’expliquer par les différents biais existants (Cfr Discussion). Les résultats indiquent qu’une grande partie des mères n’ont pas reçu d’informations sur ce sujet. Lorsque celles-ci reçoivent cette information, il s’agit souvent de la période postnatale et les professionnels qui partagent cette information sont généralement la sage-femme/le médecin. Dans cette étude, 38,8 % des femmes considèrent que l’information reçue est compréhensible, mais incomplète. Les attentes des mères seraient de recevoir de plus amples informations sur le sujet par les praticiens, ces derniers devraient partager l’information avec moins de retenue. Les participantes ont indiqué une préférence pour la transmission de cette information durant le post-partum avec une discussion en présence du praticien et du/ de la partenaire avec la distribution d’une brochure récapitulative. Ces dernières mettent également en évidence, le souhait de nouvelles alternatives telles que le partage d’informations via les réseaux sociaux, groupe de parents (sous la supervision d’un praticien), etc. Conclusion : Les mères ont des attentes en lien avec ce sujet qui aujourd’hui, ne sont pas prises en compte. Elles considèrent qu’il s’agit d’un sujet important et que des efforts devraient être fournis par les praticiens. D’autres études pourraient être effectuées sur le sujet ultérieurement.
Objectives : The aim of this study is to assess the current state of information provision on postpartum sexuality among Belgian mothers.Material and method : This is a quantitative study that took place through online self-administered questionnaires (mainly by social networks). This study targeted Belgian mothers aged 18-45 years who had given birth in the previous 5 years. A literature review was carried out beforehand, which allowed the construction of the self-administered questionnaire (see Appendix 4). The data processing for the quantitative variable was statistical tests (p25, p75, median). For the qualitative data, statistical comparisons, p-values and raw data processing were carried out. The anonymity of the participants was guaranteed.Results : The results enabled me to meet the various objectives and sub-objectives set. However, statistical tests were carried out to evaluate the representativeness of the study population compared to the Belgian population. The population of the study is not representative of the Belgian population, which can be explained by the various existing biases (see Discussion). The results indicate that a large proportion of mothers have not received any information on this subject. When they do receive this information, it is often in the postnatal period and the professionals who share this information are generally the midwife/doctor. In this study 38.8% of the women consider that the information received is understandable, but incomplete. Mothers' expectations would be to receive more information on the subject from practitioners, who should share the information with less restraint. The participants indicated a preference for the transmission of this information during the postpartum period with a discussion in the presence of the practitioner and the spouse/husband with the distribution of a summary brochure. They also highlighted the desire for new alternatives such as sharing information via social networks, parent groups (under the guidance of a practitioner), etc. Conclusion : Mothers have expectations in relation to this topic that are not currently being met. They consider that this is an important subject and that efforts should be made by practitioners. Further studies could be carried out on the subject at a later stage.