Résumé : La présente recherche se propose d’aborder le texte expographique sous l’angle, inédit, de la révision unilingue. Elle ambitionne de lever ainsi un premier coin du voile sur les facteurs éditoriaux qui peuvent concourir aux défaillances rédactionnelles dont peut souffrir ce type de textes. Non pour le malin plaisir d’y dénicher des « fautes », mais bien dans le but de contribuer à la réflexion générale sur l’amélioration de leur qualité linguistique. Concrètement, nous avons entrepris d’établir une méthode de révision unilingue adapté à cette typologie textuelle, puis de l’appliquer à un corpus de textes d’expositions passées. La révision unilingue ex post d’un corpus composé de textes émanant d’institutions diverses et d’instances langagières différentes (le français et l’anglais) nous a permis : (i) d’objectiver la nature des problèmes linguistiques qui échappent le plus souvent à la vigilance des parties intéressées par le processus éditorial, (ii) d’évaluer la gravité de l’incidence de ces problèmes sur la réception du message par leur destinataire modèle et (iii) d’identifier la cause de ces problèmes, de manière à formuler des préconisations propres à y remédier sans allonger la durée ni accroitre de manière rédhibitoire le cout du processus éditorial.