par Carboni Maestri, Gregorio
Editeur scientifique Scarrocchia, Sandro;Arcidiacono, Giuseppe
Référence Il Memoriale italiano ad Auschwitz., Giornata della memoria : documentazione, conservazione e progetto di integrazione 2008- 2012, Sestante, Bergame, Ed. 1, page (113-134)
Publication Publié, 2013
Editeur scientifique Scarrocchia, Sandro;Arcidiacono, Giuseppe
Référence Il Memoriale italiano ad Auschwitz., Giornata della memoria : documentazione, conservazione e progetto di integrazione 2008- 2012, Sestante, Bergame, Ed. 1, page (113-134)
Publication Publié, 2013
Partie d'ouvrage collectif
Résumé : | Ce texte traite la question complexe posée par le Mémorial italien d’Auschwitz, oeuvre d’ex déportés (les architectes BBPR, l’écrivain-chimiste Primo Levi), et de militants antifascistes (le musicien Luigi Nono, le peintre Pupino Samonà, et autres), menacé (à l’époque - aujourd’hui déplacé en Italie) de destruction depuis 2008 par la direction de l’ex-camp de concentration. Il décrit les difficultés posées par deux défis : permettre à un bâtiment historique de communiquer l’histoire d’un passé douloureux aux futurs générations; répondre au défi posé par les critiques à l'égard de sa prétendue inadéquation muséographique. Le texte décrit ensuite une possible solution à ce problème, à : la nouvelle intervention ne doit ni pétrifier la structure d'origine, ni se heurter à celle-ci, mais plutôt faire en sorte que les deux voix soient harmonisées. Le projet Glossa XX1, ainsi a été appelé le projet, cherche à être informatif sans compromettre l'expérience universelle du Mémorial original. Un mémorial sur un thème si délicat devrait tendre à être un monument, pas une exposition. La structure principale du projet sera la “ligne Glose”. Le mot “glose” fait référence à des notations sur un texte original. Cette “ligne” sera constituée de voies ferrées fondues à hautes températures, déformées et “étirées”, formant un plan sur lequel un texte sera écrit en bas-relief. Ce matériau durable résiste aux intempéries et à l'effacement, même s'il oublié et abandonné, comme l’est le Mémorial actuellement. Elle constituera une targue allongée, à l'instar des stèles qu’on trouve dans beaucoup de rues, en Italie, à la mémoire de ceux et celles qui se sont battus contre le nazi-fascisme. Rappelant donc les morts avec dignité; mais contrairement à la stèle traditionnelle, la “ligne Glose” sera étendue, continue et dynamique. Elle servira, également, à masquer tous les éléments utilitaires -actuellement exposés- qui gâchent la simplicité du parcours d'exposition. |