par Scheepers, Caroline
Référence Quelles progressions curriculaires en français ? 11e colloque de l'AIRDF (26-28 août 2010: Liège)
Publication Non publié, s.d.
Communication à un colloque
Résumé : Favoriser une posture auctoriale dans les travaux de fin d’études (TFE) élaborés par de futurs instituteurs du primaire : tel fut le principe fédérateur autour duquel s’est structurée une formation en didactique du français dispensée à des instituteurs en devenir. S’est mise en place une recherche appliquée, impliquée, longitudinale, interventionniste, compréhensive : il s’est agi d’étayer et d’identifier les pratiques langagières réflexives mobilisées par de futurs instituteurs. C’est une petite cohorte d’étudiants qui a été accompagnée durant tout son cursus académique (2003-2006). Une recherche exploratoire avait permis de dégager des indicateurs de réflexivité censément problématiques pour les apprentis-scripteurs (la conceptualisation, la problématisation, la gestion de la polyphonie discursive, la prise en charge des instances énonciatives, la conduite argumentative…). Le processus d’ingénierie didactique mis en place s’est alors structuré autour de ces indicateurs. C’est donc bien à un curriculum que nous avons affaire. Ma contribution porte sur la nécessaire distinction à opérer entre le curriculum prescrit par l’institution s’agissant de la formation initiale d’enseignants (le prescrit légal), le curriculum effectivement enseigné (les tâches proposées) et le curriculum appris (les effets empiriques observables du dispositif).