Résumé : La régionalisation de transport en 1991 a conduit à la dissolution de la SNCV et la naissance de deux sociétés régionales, De Lijn et le TEC, respectivement société de transport régional en Flandre et en Wallonie, auxquelles ont été attribuées entre autres les lignes régionales de transport jadis exploitées par SNCV. L’attribution d’une ligne pour le TEC ou De Lijn dépendait fortement des Kilomètres parcourus dans une région plutôt que dans une autre. Dès le début, les négociations ont abouti à des consensus qui ont fait l'objet d’accords de coopération sur les lignes interrégionales. Ces accords assuraient un certain équilibre aux flamands se déplaçant vers la Wallonie et inversement. Néanmoins, la demande interrégionale ne s’en est pas suivi. Sur les axes interrégionaux, les flux demeurent très marginaux, illustrant bien la coupure sociologique telles qu’observée sur le territoire Belge. De 1991 à 2021, De Lijn renforce son offre vers la Région de Bruxelles-Capitale (+26%) au détriment de la Région wallonne (-30%). La demande interrégionale ; exprimée en Passagers-Km, ne représente que 1,25 % en 2019 ; 1,35 % en 2020 et 1,38 % en 2021 par rapport à la demande globale sur le réseau de De Lijn. Pour le TEC, de 1991 à 2021 l’offre Kilomètre interrégionale a augmenté de 16%. Elle est orientée de 33,4% (+18% par rapport à 1991) vers la Région de Bruxelles-Capitale et 66.6% (+16% par rapport à 1991) vers la Flandre. L’offre interrégionale ne représente que 1.6% par rapport à l’offre globale du TEC en 2021.