par Bruillet, Louise 
Président du jury Lahaye, Marie-Christine
Promoteur Bouland, Catherine
Publication Non publié, 2021-08-02

Président du jury Lahaye, Marie-Christine

Promoteur Bouland, Catherine

Publication Non publié, 2021-08-02
Mémoire
Résumé : | De nombreux problèmes sanitaires et environnementaux résultent de notre façon de consommer: cultures de céréales transgéniques, polluants chimiques et toxines biologiques résultats de l’élevage intensif ou encore résidus de l’épandage de pesticides contenant des perturbateurs endocriniens. Cependant, certaines personnes ont diminué leur consommation de produits d’origine animale en adoptant un régime flexitarien ou végétarien. Ce changement de comportement alimentaire basé sur un apport substitutif en protéines végétales propose un grand nombre d’avantages environnementaux et induit des effets positifs sur la santé parce qu’il réduit l’incidence de certaines maladies. Seulement, de tels régimes peuvent nous exposer à des risques comme les carences en nutriments essentiels ou des excès de facteurs toxiques tels que les phyto-oestrogènes, présents dans le soja sous forme d’isoflavones. En considérant les effets de la consommation de soja sur la santé humaine, et au vu de son expansion dans le marché mondial nous nous sommes interrogés sur les effets que la consommation d’isoflavones peut avoir sur la population, mais également sur les impacts environnementaux liés à la production de soja. Pour répondre à ce questionnement, nous avons mené un travail de recherche, de lecture et d’analyse de documents de littérature scientifique aboutissant à des hypothèses découlant de notre question de recherche. Les données récoltées nous ont notamment permis d’identifier un certain nombre d’éléments pouvant démontrer que, dans le cadre de notre recherche, la consommation d’isoflavones de soja entraine des effets néfastes sur la santé humaine, représentant une problématique de santé publique ; que la production de soja telle qu’on la connait aujourd’hui provoque des impacts négatifs sur l’environnement ; et que la consommation de soja n’est pas une alternative fiable et durable à la consommation de produits d’origine animale, ne pouvant pas s’ancrer dans un système alimentaire soutenable et durable. Cependant, il existe des perspectives d’action et de recherche en santé publique qui pourraient être mises en œuvres concernant différents acteurs pouvant s’impliquer dans la réalisation de diverses recommandations, à différents niveaux et à travers différents domaines. Certaines actions peuvent être entreprises par les instituts et les décideurs de référence en santé publique et dans le domaine de l’environnement, à l’échelle locale, régionale ou nationale, tant au niveau législatif qu’en termes de prévention ou d’éducation. |