par Latoundji, Malika 
Président du jury De Spiegelaere, Myriam
Promoteur Donnen, Philippe
Publication Non publié, 2021-08-01

Président du jury De Spiegelaere, Myriam

Promoteur Donnen, Philippe

Publication Non publié, 2021-08-01
Mémoire
Résumé : | Introduction : Les dernières décennies ont été témoins d’une flambée épidémiologique des maladies non transmissibles ou chroniques conséquences de plusieurs facteurs de risque dont le surpoids et l’obésité ; en effet responsables de surmorbidité, de surmortalité à travers les nombreux cancers et affections qui peuvent en découler. Dans le but d’apporter des connaissances sur le niveau des individus en matière de santé, le concept de littératie en santé s‘est développé. A partir de celui-ci, un concept fut créé basé sur l’alimentation qui regroupe les connaissances, compétences et comportements indispensables permettant de mieux gérer, sélectionner, planifier, préparer et manger des aliments pour le bien-être et maintenir une bonne santé. Une mauvaise littératie alimentaire peut causer de nombreux maux dont l’obésité, les maladies chroniques et certains cancers. Notre sujet étant un enjeu de santé publique, avoir un bon niveau de littératie alimentaire serait bénéfique pour le bien-être et la santé. Méthodologie : Cette approche quantitative se base sur les connaissances alimentaires de la population adulte belge de 18-65 ans. L’étude repose sur l’analyse du questionnaire SPFLQ (Self-Perceived Food Literacy) réalisé du 29 Juin 2021 au 15 Juillet 2021. Elle a pour objectif de comparer le niveau de littératie alimentaire chez les personnes en surpoids, obèses et non obèses, et d’établir le lien entre la littératie alimentaire et l’IMC. Une analyse statistique a été réaliséeRésultats : L'analyse univariée des différentes questions sur le niveau de littérature alimentaire de notre enquête en fonction du statut dans lequel les participants étaient classés à savoir : la population n'étant en situation de surpoids ou obésité et celle étant en situation de surpoids ou obésités 'est montré statistiquement significatif pour 4 d'entre elles : « Êtes-vous capable de voir, sentir ou identifier la qualité des aliments frais ? » (p = 0,02), « Êtes-vous capable de manger sainement lorsque vous vous sentez stressé ? » ( p=0,01) , « Si vous mangez maintenant, tenez-vous compte de ce que vous allez manger plus tard dans la journée ? » (p=0.03) et « Achetez-vous des aliments sains, même si vos finances sont limitées ? » (p = 0,04). Aussi, le coefficient corrélation de Spearman entre l'IMC et le score obtenu pour la littérature alimentaire, était de -0,28, ce qui indique une relation linéaire négative faible entre les variables, et ce de manière statistiquement significative ( p=0,005).Conclusion : A travers cette recherche quantitative, il est évident de constater que l’obésité est de plus en plus présente autour de nous. Les informations présentes dans la littérature concernant la prévalence de l’obésité reste très alarmantes ainsi que ses conséquences sur la santé des individus (morbidité, mortalité et espérance de vie en bonne santé). Seul 4 variables étaient statistiquement significative après l’analyse univariée des différentes question sur la littératie alimentaire. De plus, le coefficient corrélation de Spearman entre l’IMC et le score obtenu pour la littératie alimentaire, était de -0,28, ce qui indique une relation linéaire négative faible entre les variables, et ce de manière statistiquement significative ( p=0,005). Dès lors, les recherches futures sur la littératie alimentaire doivent analyser davantage le lien existant entre l’alimentation et l’obésité. Il serait intéressant d’investiguer de plus en plus, sur le lien existant entre l’obésité et le comportement alimentaire. |