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Etude comparée de la cinématique globale de l'articulation temporomandibulaire et de la cinématique locale des condyles mandibulaires

par Bescond, Gaël
Président du jury Beyer, Benoît
Promoteur Biteau, David
Publication Non publié, 2021-07-08

Mémoire

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Résumé :

Objectif : Ce mémoire a pour but de reprendre et d’analyser des données cinématiques collectées lors d’un précédent travail de fin d’études, afin d’étudier la corrélation des amplitudes de mouvements condylaires locales et mandibulaires globales au sein des articulations temporo-mandibulaires de 5 sujets asymptomatiques.Matériel et méthodes : Le protocole fusionne dans le logiciel LhpFusionBox les données cinématiques enregistrées grâce au système opto-électronique VICON, les modèles tridimensionnels issus de l’imagerie médicale (IRM) et construits dans le logiciel Amira, avec des repères anatomiques palpés virtuellement afin de construire des référentiels anatomiques. Une étude statistique descriptive et de corrélation a été effectuée afin de mettre en évidence les amplitudes, selon les axes et la morphologie des condyles, les plus corrélées lors du cycle moyenné en %tage d’ouverture/fermeture buccale.Résultats : La rotation selon l’axe Z (médio-latérale) apparaît comme l’amplitude la plus importante lors du cycle ouverture/fermeture buccale (médiane des 5 sujets : 24,9°) et atteint son maximum au 2/3 du cycle (65%). La translation sur X (antéro-postérieure) atteint son maximum (médiane 9,7mm) également au 2/3 du cycle (65%), tandis que la translation sur Y (céphalo-caudale) atteint son maximum (6,3mm) au 1/3 du cycle. La rotation selon l’axe Z du référentiel global est statistiquement très hautement corrélée avec la translation sur l’axe X (coefficient de Spearman rho > 0,99 ; p < 0,001) et modérément corrélée avec la translation sur l’axe Y (rho > 0,73 ; p < 0,001). Il en est de même pour les corrélations des amplitudes selon les référentiels locaux condylaires. L’orientation des condyles dans le plan horizontal n’est pas statistiquement corrélée avec leur amplitude de rotation selon les axes Z et X, ni avec leur amplitude de translation sur l’axe X.Discussion et conclusion : Malgré la variété des protocoles existants, nos résultats correspondent à ceux retrouvés dans la littérature scientifique. Le développement futur d’un protocole simplifié incluant des mesures cinématiques ciblées et l’axe hélicoïdal semble le plus approprié pour rendre compte de l’asymétrie fonctionnelle du mouvement.