par Dessart, François 
Président du jury Leroy, Axelle
Promoteur Zarka, David
Publication Non publié, 2020-09-03

Président du jury Leroy, Axelle

Promoteur Zarka, David

Publication Non publié, 2020-09-03
Mémoire
| Résumé : | Objectif de la recherche : cette étude a pour but d’analyser l’activité cérébrale lors d’un paradigme oddball dans le contexte d’une relaxation corporelle et suite à un entrainement à la relaxation progressive de Jacobson. Elle se faisait les yeux fermés dans des condition de repos.Méthode : 7 sujets ont été retenus pour cette étude selon la qualité de nos enregistrements EEG. Les participants ont suivi un programme d’entrainement de 8 semaines en RPJ et sont passés deux fois au LNMB. Une fois avant l’entrainement (S1) et une fois après (S2) afin d’enregistrer les données EEG associées à un paradigme oddball. Les séances sont construites selon le modèle suivant : 8 min de repos, suivies de 24 min de repos pour S1 et de relaxation pour S2, pour finir avec 8 min de repos. Le traitement de ces données a combiné tous les événements relatifs aux bruits standard et déviants grâce à EEGLAB. Résultats : des différences significatives ont été mises en évidence sur base de l’analyse des ERPs pour les pics N1, P2 et le complexe N1-P2. Cela permet d’observer : une diminution de l’amplitude de N1 pour le bruit standard mais son augmentation pour un bruit déviant au cours de la séance contrôle ; une augmentation significative de l’onde P2 lors de la relaxation avec un bruit standard ; une translation vers le haut du complexe N1-P2 pour le bruit déviant lors de la session contrôle. Nous avons aussi constaté différentes actions sur les bandes Gamma, Bêta at Apha.Conclusion : Nous avons constaté, après l’entrainement, une activité accrue des rythmes Alpha et Bêta. La bande Alpha serait ici liée à une relaxation de meilleure qualité. La bande Bêta serait liée à un effort de concentration sur la tâche, pour un sujet conditionné à la relaxation.Par ailleurs, en réponses aux stimulations sonores, nous avons pu mettre en évidence avec l’analyse des ERPs, un apprentissage à l’intégration et à la discrimination sonore via l’analyse des ondes N1, P2 et les complexes N1-P2. Nous avons aussi remarqué, toujours pour l’analyse des réponses aux stimuli, un processus d’attention-prévision via l’analyse de l’ITC de la bande Gamma.Finalement, nous pourrions dire que l’entrainement en RPJ permettrait au pratiquant un meilleur centrage sur soi-même, tout en diminuant la détection des stimuli habituels mais en améliorant son caractère discriminant pour les stimuli inhabituels. |



