par De Vries, Presilia 
Promoteur Godart, Marie-Françoise
Co-Promoteur Gypens, Nathalie
Publication Non publié, 2020-08-11

Promoteur Godart, Marie-Françoise

Co-Promoteur Gypens, Nathalie

Publication Non publié, 2020-08-11
Mémoire
Résumé : | En été 2019 s’est organisé l’événement EXPEDITION SWIM, organisé par l’organisme POOL IS COOL et ayant pour but d’aménager temporairement des zones de baignades dans différents étangs bruxellois. Le capital vert et bleu de la Région bruxelloise est un atout de taille au niveau environnemental, social et touristique. C’est un argument partagé par l’organisme qui milite depuis des années pour l’accès à la baignade en plein air à Bruxelles. En effet, cela fait depuis les années 70 qu’il n’y a plus de site de baignade en plein air dans la capitale. De ce fait, il n’existe pas de législation dans le plan de Gestion de l’Eau (PGE) de la région, rendant les actions possibles floues. Le retour de la baignade provoque en effet quelques inquiétudes au niveau environnemental, car il semblerait que cet aspect-là ne soit pas pris pleinement en compte. Il mériterait pourtant une attention particulière, car, sur les 158 étangs du territoire bruxellois, 3 ont été choisis comme zones de baignade pour le projet EXPEDITION SWIM, à savoir l’Étang de la Pede, l’Étang des Pêcheries et l’Étang du Bois de la Cambre ; ce dernier se trouvant en zone Natura 2000. Bien que ces étangs ne soient pas destinés à devenir des lieux de baignade permanents, ils ont bénéficié d’études d’incidences environnementales réalisées par ARIES Consultants. Mais elles ne portaient que sur les 2 jours de baignade. Une étude portant sur une baignade sur le long terme serait intéressante à développer. Cependant, en cherchant des équivalences ailleurs en Belgique ou à l’étranger, il semblerait qu’aucune autre étude du genre n’existe. Il faut donc faire face au manque d’études sur le sujet. Par ailleurs, au final, nous nous trouvons dans une situation assez particulière à Bruxelles, car elle représente un lieu de forte compétition entre nature et pressions anthropiques, principalement foncières. La baignade en plein air dans la capitale n’a donc pas les mêmes impacts ni les mêmes questionnements que dans les autres régions belges ou les autres pays. Il faut donc pouvoir coordonner gestion environnementale adaptée tout en donnant la possibilité à la population de mener des activités économiques, sociales, etc. Cette situation provoque des tensions entre différents usagers aux intérêts, à priori divergents. Mais cela ne peut se faire sans une réflexion approfondie sur le sujet, mêlant éducation environnementale et écoute des différents acteurs, afin de construire une société aux bases solides, consciente des enjeux environnementaux et pouvant se développer par la même occasion. |