par Loxhay, Chloé 
Président du jury Leroy, Axelle
Promoteur Duchene, Michel
Publication Non publié, 2020-05-28

Président du jury Leroy, Axelle

Promoteur Duchene, Michel

Publication Non publié, 2020-05-28
Mémoire
Résumé : | Objectif de l’étude : Le but de cette étude est de mettre en évidence les effets d’une augmentation du volume de marche en phase subaiguë après un AVC et, par la même occasion, de déterminer la faisabilité de ce genre de protocole. Méthode : Les patients qui ont participé à cette étude étaient des patients qui avaient subi un AVC non cérébelleux, qui venaient d’intégrer le service de Revalidation Neurologique de l’hôpital Erasme et qui présentaient des troubles de la marche. L’incapacité de marcher 10 mètres avec aides constituait un critère d’exclusion. Les patients ont été scindés en deux groupes. Un groupe (groupe contrôle) dont la prise en charge ne différait pas de la prise en charge standard du service et un groupe (groupe marche) dont le volume de marche a été doublé. Les patients du groupe marche ont donc marché 2 à 4 fois par jour, ce qui correspond au double de la prise en charge standard. L’ensemble des patients a passé une même batterie de tests au début de leur revalidation et après 6 semaines ou à leur sortie si celle-ci était antérieure à 6 semaines. Cette batterie se composait des tests suivants : Index Moteur, Test de marche de 2 minutes, Test de marche de 10 mètres, Time Up and Go, Functional Ambulation Categories et Barthel Index. Résultats : Les patients du groupe marche ont pu voir leur volume de marche doublé 92% des jours. Ceux-ci présentaient, de plus, une augmentation plus importante de leur Index de Barthel entre la première et la dernière semaine (Groupe contrôle : 27,857% (SD 20,236) et groupe marche : 164,714 (SD 187,856) ; p = 0,047). Au terme des 6 semaines de prise en charge, les résultats au test de marche de 2 minutes et à l’index moteur du membre inférieur tendent à être meilleurs dans le groupe marche (p = 0,073 ; p = 0,074). Enfin, les analyses bayésiennes réalisées lors de cette étude sont non concluantes ce qui met en avant le manque important de sujets dans cette étude. Conclusion : Augmenter le volume de marche en phase subaiguë chez les patients qui ont fait un AVC est une tâche très chronophage et, au vu de nos résultats, le ratio temps investi / résultats ne semble pas refléter un traitement rentable. Les résultats obtenus sont en faveur d’un effet positif du protocole sur la récupération fonctionnelle mais pas sur la récupération neurologique. La taille de notre échantillon ne permet néanmoins pas de soutenir fermement ces résultats et il serait dès lors intéressant de reproduire cette étude en incluant un nombre plus important de patients. |