par Maes, Renaud David
;Sztalberg, Cécile
;Sylin, Michel 
Référence Colloque de l’Association pour le Développement des Méthodologies d’Evaluation en Education ADMEE-Europe(26: 12-01-2011: Paris, France), Évaluation et enseignement supérieur, ADMEE-Europe
Publication Publié, 2011-01-12



Référence Colloque de l’Association pour le Développement des Méthodologies d’Evaluation en Education ADMEE-Europe(26: 12-01-2011: Paris, France), Évaluation et enseignement supérieur, ADMEE-Europe
Publication Publié, 2011-01-12
Publication dans des actes
Résumé : | La valorisation des acquis de l’expérience telle qu’elle fut implémentée en Communauté française de Belgique (CFB) est présentée comme une mesure à caractère social, contribuant à accroître l’accessibilité de l’enseignement supérieur et à mieux adapter les curricula aux attentes et besoins spécifiques des populations « diversifiées » d’étudiants. Or l’enseignement supérieur de la CFB est l’un des plus inégalitaire d’Europe. En particulier, l’université reste l’apanage de milieux plus favorisés en termes d’orientation et de probabilité de réussite. Le dispositif de VAE de la CFB contribue-t-il réellement à améliorer l’accessibilité de l’enseignement supérieur pour des personnes issues de milieux défavorisés d’un point de vue social, économique et culturel ? Sur base de l’analyse d’un corpus constitué de 74 dossiers de VAE et de 14 entretiens avec des ex-candidats VAE de l’Université libre de Bruxelles, nous proposons quelques pistes de réponse. Nous portons l’investigation sur la manière dont certaines caractéristiques sociologiques de la population étudiée impactent les types et hiérarchie des types de motivations pour la reprise d’étude, l’issue du processus (abandon, échec, réussite) et le curriculum des étudiants admis via la VAE. En nous fondant sur les témoignages des ex-candidats et en liant les catégories de motivations, le résultat du processus et les caractéristiques sociologiques des candidats, nous mettons en évidence quelques mécanismes intrinsèques et extrinsèques au dispositif de VAE qui expliquent ces impacts. En conclusion, nous suggérons que la notion « d’adulte en reprise d’études » utilisée dans la littérature est inadéquate pour recouvrir la multiplicité des profils des candidats VAE. Nous montrons également que, si le dispositif VAE peut être effectivement décrit comme une mesure s’inscrivant dans l’émergence d’un « social de la seconde chance », la multiplicité des réalités des candidats démontre le caractère lacunaire de cette description. |