par Salcin, Alice ;Baillet, Dorothée ;Wolfs, Jose-Luis
Référence (Septembre 2006: Luxembourg), Actes du 20ème Colloque international de l'Association des Méthodes d'Evaluation en Education (ADMEE-Europe), Université du Luxembourg
Publication Publié, 2006
Publication dans des actes
Résumé : Suite aux accords de Bologne, la Belgique francophone a réformé, à travers le décret du 31 mars 2004, son enseignement supérieur en vue de favoriser son intégration dans l’espace européen. Parmi les mesures prises, deux visent à promouvoir la réussite des étudiants : l’introduction d’une évaluation dispensatoire en BA 1 et le changement de seuil de réussite relatif à chaque cours au sein d’une année académique. Lors de notre participation au colloque de l’ADMEE 2005, nous nous étions intéressés à l’impact de celles-ci. Suite à cette étude, nous avions présenté une série de pistes qui permettraient de mieux comprendre les résultats observés. Ce sont certaines de ces pistes que nous proposons d’explorer. Premièrement nous avons tenté de vérifier si les enseignants ont modifié leurs modalités d’évaluation. A cette fin, nous avons vérifié – pour les cours déjà étudiés - si les « 10 » et « 11 » sont proportionnellement plus nombreux en 2004-2005 que pour les années précédentes. Deuxièmement, nous avons essayé d’expliquer les raisons pour lesquelles l’augmentation du taux de réussite des cours (en tenant compte des « 10 » et « 11 ») ne se répercute pas au niveau des Facultés. Ainsi, nous avons analysé les résultats des cours pour lesquels il n’y avait pas d’évaluation dispensatoire (donc évalués pour la 1ère fois en juin) afin de vérifier s’ils ont été moins bien réussis en 2004-2005 que les autres années. Enfin, nous avons cherché à vérifier l’hypothèse selon laquelle la session de juin a pu être alourdie par rapport aux autres années (par les échecs de l’évaluation dispensatoire). Pour explorer cette question, nous avons analysé les données de l’année académique 2005-2006 à partir desquelles nous avons tenté de mesurer la proportion d’étudiants dont la session de juin a effectivement été plus importante.