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Résumé : | Les matériaux à faible transformation (terre crue, fibres, bois) sont aujourd’hui prisés pour leur excellent bilan carbone et leur potentielle circularité. Mais une suspicion continue de peser sur eux : leur dégradabilité ne les rendelle pas plus fragiles ? Il est dès lors tentant de les transformer pour les rendre compétitifs par rapport à leurs équivalents « cuits » (ciment, terre cuite, acier). Ne devrait-on pas pourtant, au contraire, affirmer que c’est aussi du fait que leur durabilité dépend des soins qui leur sont apportés qu’ils peuvent être qualifiés d’écologiques ? |