Résumé : Cette thèse propose une approche féministe intersectionnelle en histoire de l’art – une méthodologie axée sur l’analyse des représentations et sur la contextualisation, conçue pour visibiliser les femmes et les minorités. Nous appliquons cette approche féministe intersectionnelle à un corpus d’œuvres d’art vidéo produites par des artistes femmes qui repensent la représentation des femmes. Nos études de cas portent sur ‘Cut Piece’ (1964-1966) de Yoko Ono ; ‘Free, White and 21’ (1980) d’Howardena Pindell ; ‘Personal Cuts’ (1982), ‘Make Up-Make Down’ (1978) et ‘Instruction N°1’ (1976) de Sanja Iveković ; ‘Chess’ (2013) de Lorna Simpson et ‘Afro-Chic’ (2009-2010) de Carrie Mae Weems ; ‘Lip’ (1999) de Tracey Moffatt et ‘SOAP’ (2014) de Monira Al Qadiri ; ‘Vacuum’ (2007) de Raeda Saadeh et ‘Barbed Hula’ (2000) de Sigalit Landau ; ‘Turbulent’ (1998) et ‘Fervor’ (2000) de Shirin Neshat ; ‘Undressing [Soyunma]’ (2006) de Nilbar Güreş et ‘Gravity’ (2007) de Nezaket Ekici.