par Charlier, Marie-Thérèse ;Raepsaet, Georges
Référence Revue belge de philologie et d'histoire, 102, page (79-174)
Publication Publié, 2024-11-01
Référence Revue belge de philologie et d'histoire, 102, page (79-174)
Publication Publié, 2024-11-01
Article révisé par les pairs
Résumé : | Autant le rôle des transports terrestres est-il aujourd’hui reconnu dans le développement commercial de l’Occident romain sous le Principat, autant les acteurs et le personnel du voiturage sont-ils discrets dans les répertoires de métiers. Les inventorier au départ des sources epigraphiques latines, évaluer leur visibilité, leurs modes de fonctionnement, leur place dans la société, font l’objet de la présente étude. A Rome, ils sont nombreux dans la domesticité des grandes familles où ils peuvent s’émanciper au sein des collèges familiaux ; dans les provinces, la profession de charretier présente un autre profil, avec plus d’affranchis et de citoyens qui officient aux portes des villes et auprès du Cursus publicus, avec des spécialités variées, et des sodalités plus affirmées. Muliones, cisiarii, iumentarii et lecticarii sortent du lot et, sans être susceptibles de progression assurée au sein de la plèbe, présentent quand même de nombreuses analogies avec les modes de vie des autres métiers. |