par Schmitz, Sabine ;Janssens, Sonja
Editeur scientifique De Wit, Astrid ;Mortelmans, Tanja ;Vancauwenbergh, Margot
Référence Papers of the Linguistic Society of Belgium [online], Vol. 18, page (15-32)
Publication Publié, 2024-10-25
Editeur scientifique De Wit, Astrid ;Mortelmans, Tanja ;Vancauwenbergh, Margot
Référence Papers of the Linguistic Society of Belgium [online], Vol. 18, page (15-32)
Publication Publié, 2024-10-25
Publication dans des actes
Résumé : | La traduction vers une langue étrangère constitue une pratique professionnelle bien répandue à l’échelle mondiale. Et pourtant, de nombreux traducteurs et traductologues la considèrent sous le seul aspect de la compétence linguistique (comme définie par exemple par Delisle 1992 et Hurtado Albir 2017). Si le nombre d’études empiriques portant sur ce sujet est en augmentation, celles-ci ne lient généralement pas cette activité à d’autres sous-compétences traductionnelles. Le présent article se base sur une partie des résultats obtenus dans le cadre d’un projet de plus grande envergure utilisant une méthodologie mixte associant (i) un corpus de 58 traductions du français vers l’allemand L2 réalisées par des étudiants à (ii) des questionnaires post-tâche interrogeant les participants sur les difficultés ressenties sur le plan linguistique ainsi que sur le plan du transfert. Une analyse des erreurs lexicales semble confirmer l’hypothèse selon laquelle de nombreuses erreurs dans le texte cible ne s’expliquent pas exclusivement par une défaillance au niveau de la maîtrise de la langue, mais également par une faiblesse au niveau de la compétence de recherche. De telles études empiriques pourront contribuer à mieux adapter les formations pour traducteurs aux besoins du marché, surtout à l’ère de la traduction automatique et de l’intelligence artificielle qui offrent de nombreux outils d’aide aux traducteurs. |