par Delpu, Pierre-Marie
Référence Historiens et géographes, 453, page (139-145)
Publication Publié, 2021-03-16
Référence Historiens et géographes, 453, page (139-145)
Publication Publié, 2021-03-16
Article sans comité de lecture
Résumé : | Après les traités européens de 1814 et 1815 qui visent à refermer la parenthèse de la Révolution et de l’Empire, la construction des identités nationales européennes est prise entre deux mouvements contradictoires. D’un côté, les mouvements libéraux portés par les patriotes font l’objet d’une répression quasi-généralisée de la part des monarchies européennes et se reconfigurent autour de dynamiques transnationales (exil, sociétés secrètes). De l’autre, un espace d’opposition aux monarchies restaurées se constitue, dans lequel s’ancrent les revendications des peuples à la souveraineté politique. Du « contre-monde libéral » des années 1820 à la « diplomatie des peuples » des années 1830 et 1840, ces dernières connaissent des évolutions décisives, dont la construction nationale italienne, qu’on qualifie dès la veille des révolutions de 1848 de Risorgimento, est révélatrice. |