par Hellemans, Catherine ;Degand, Oriane;Mikobi Mikobi, Etienne
Référence Congrès de l'AIPTLF (22ème: 18-21 juillet 2023: Montréal)
Publication Publié, 2023
Référence Congrès de l'AIPTLF (22ème: 18-21 juillet 2023: Montréal)
Publication Publié, 2023
Poster de conférence
Résumé : | Problématique. Nombreux auteurs rapportent une intensification et une complexification du travail des enseignant·es (Tardif, 2012) : transmettre des connaissances, organiser et diriger les activités, mais aussi mobiliser les élèves, réguler les interactions sociales parfois tendues, afin d’assurer la présence de conditions les plus propices au développement des jeunes, aux besoins différenciés. Les recherches témoignent également d’un manque de reconnaissance professionnelle grandissant perçu par les enseignant·es (Auduc, 2021). La recherche vise à analyser le rôle direct de la reconnaissance au travail sur l’épuisement au travail, ainsi que le rôle médiateur du sentiment d’efficacité en gestion de classe dans cette relation, tout en tenant compte des particularités de l’enseignant·e.Méthodologie. L’étude a été menée, par questionnaire auto-rapporté, auprès de 150 enseignant·es d’établissements secondaires du niveau collège. Etaient interrogés : la reconnaissance au travail (Fall, 2015) de la part du directeur de l’établissement, des collègues, des élèves et des parents d’élèves ; le sentiment d’efficacité personnelle en gestion de classe (5 dimensions ; Gaudreau et al., 2015), le burnout (MBI-ES), ainsi que diverses caractéristiques des enseignant·es telles que le genre, l’âge, le temps depuis la nomination, l’étendue de la fonction.Résultats. Le manque de reconnaissance des élèves est lié aux trois dimensions d’épuisement professionnel, mais le sentiment d’efficacité dans la gestion de classe n’apparait pas être un médiateur de ces relations. La reconnaissance du directeur est liée à certaines dimensions du sentiment d’efficacité en gestion de classe, et celui-ci est lui-même lié à la dimension d’accomplissement au travail.Discussion. Les discussions porteront notamment sur l’interprétation à donner au fait que la reconnaissance des élèves, bien plus que la reconnaissance du directeur, apparaisse être le levier du bien-être/mal-être au travail des enseignant·es, et dès lors, sur les recherches futures qui permettraient d’éclairer le processus. |