par Charlier, Marie-Thérèse
Editeur scientifique Pavon, Pilar P.P.
Référence Conditio feminae., Imagenes de la realidad femenina en el mundo romano, Quasar, Rome, Ed. 1, page (231-265)
Publication Publié, 2021
Partie d'ouvrage collectif
Résumé : Pour les femmes de la classe « moyenne » romaine, qui ne disposaient pas des possibilités d’activités publiques valorisantes, la mention des métiers qu’elles exerçaient éclaire d’un jour intéressant leur insertion dans la vie économique et sociale. En effet, l’affichage des professions constitue un des moyens auxquels recourait la plèbe urbaine, tant masculine que féminine, pour se démarquer de la masse et pour faire état de leur réussite personnelle. La gamme des activités assumées dans la domesticité, en atelier, en couple ou comme indépendantes, et la variété des métiers attestés accordent ainsi aux femmes une visibilité significative dans leur catégorie sociale et même au-delà dans l’ensemble de la population. En effet les élites n’hésitaient pas, le cas échéant, à faire état des spécialités de leur esclaves, affranchies et employées, qui contribuaient à leur propre prestige.