par Alegria Caicedo, Aura Cecilia 
Président du jury Van Biesen, Leo
Promoteur Zimanyi, Esteban
;Sahli, Hichem 
Publication Non publié, 2019-08-13

Président du jury Van Biesen, Leo

Promoteur Zimanyi, Esteban


Publication Non publié, 2019-08-13
Thèse de doctorat
Résumé : | Les mines terrestres et les restes explosifs de guerre (REG) continuent à affecter la vie des populations vivant dans des pays autrefois déchirés par la guerre. L'un des principaux défis de l'action humanitaire contre les mines (AHM) est de trouver des approches nouvelles et intégrées pour mener un processus efficace de remise à disposition des terres en évitant des coûteuses activités de déminage. Cette thèse propose l'utilisation des systèmes d'information géographique (SIG) ainsi que l'analyse et la prédiction géostatistiques dans le cadre de l'AHM, pour appuyer le processus de remise à disposition des terres en cartographiant efficacement les zones à risque.A partir des informations sur la contamination par les mines terrestres et les REG fournies en termes de lieux d'accidents/incidents connus et de champs de mines ou de zones soupçonnées dangereuses, cette thèse propose trois méthodologies principales pour la cartographie des risques liés aux mines terrestres. La première approche permet d'identifier les grappes de mines terrestres et les configurations spatialesimportantes, pour lesquelles un algorithme d'estimation de la densité du noyau étendu est proposé, qui tient compte de la configuration spatiale des zones dangereuses documentées, en particulier de leur forme. La deuxième approche étudie l'utilisation de la régression pondérée géographiquement (RPG) pour explorer les relations spatialement variables entre les données enregistrées sur les dangers des mines terrestres et des REG, et les caractéristiques environnementales liées aux caractéristiques spécifiques de la zone étudiée en termes de variables liées à l'activité humaine (par exemple, les pistes et les routes utilisées pour le transport) et de variables environnementales (par exemple, topographie et couverture terrestre). La troisième approche s'appuie sur la modélisation de la distribution des espèces à l'aide de données enregistrées sur les dangers des mines terrestres et de données géographiques et topographiques, et sur la technique de modélisation de l'entropie maximale (MaxEnt).Les méthodes proposées ont été évaluées pour obtenir la cartographie des risques posés par les mines terrestres à l'aide de données provenant de Bosnie-Herzégovine (BIH) et de Colombie. La comparaison entre la zone à risque de mines antipersonnel pronostique par les approches proposées et les zones à risque désignées comme zones de danger confirmées ou soupçonnées par le Centre de lutte antimines de Bosnie-Herzégovine (BHMAC) a confirmé que les modèles proposés sont capables de reproduire avec succès les régions de mines confirmées et soupçonnées délimitées par le BHMAC dans la zone étudiée a BIH. Pour la zone d'étude colombienne, nous n’avons pas de cartes des risques confirmées par les autorités colombiennes de l’action antimines, à utiliser pour la comparaison avec nos cartes de risques produites. Cependant, nous pensons que les méthodes proposées peuvent être utilisées par les autorités de l'action contre les mines pour évaluer les risques liés aux accidents liés aux mines terrestres. |