par Scheepers, Caroline
Référence 10e colloque international de l'AIRDF (13-15 septembre 2007: Villeneuve-d'Ascq)
Publication Non publié, s.d.
Communication à un colloque
Résumé : Les étudiants entrant dans les sections pédagogiques des hautes écoles belges ont généralement des compétences langagières peu assurées, décrivent un itinéraire chaotique de lecteur-scripteur, avouent lire ou écrire peu fréquemment, sont souvent issus de l’enseignement technique ou professionnel… Nous avons étudié vingt travaux de fin d’études élaborés par de futurs instituteurs du primaire afin d’identifier les pratiques langagières qu’ils révèlent. Six postures distinctes émergent. La posture auctoriale est très diversement endossée par les scripteurs. Nous constatons un écart, plus ou moins important, entre les logiques scripturales que nous avons dégagées et les conduites cognitives que requiert l’élaboration d’un TFE. La connaissance fine des difficultés qu’éprouvent les étudiants a permis de formuler des pistes d’intervention didactiques pour réduire l’écart ainsi mis au jour. Ces hypothèses de formation ont été concrétisées dans une recherche-intervention sous-tendue par une exigence de démocratisation académique et visant l’acculturation progressive des étudiants à l’écriture scientifique.