par Scheepers, Caroline
Référence Congrès de l'AREF (13-16 septembre 2010: Genève)
Publication Non publié, s.d.
Communication à un colloque
Résumé : Dans le cadre de ma recherche doctorale (Scheepers, 2009), il s’est agi de solliciter, d’étayer et d’analyser des écrits réflexifs produits par de futurs instituteurs belges du primaire. Ont été plus spécifiquement étudiées des traces sémiotiques comme le journal de formation, les brouillons du travail de fin d’études et les versions finales des travaux de fin d’études (TFE). La présente contribution sera plus particulièrement consacrée à la discussion des dimensions méthodologiques des travaux entrepris. En effet, si les recherches consacrées à la réflexivité se multiplient à l’heure actuelle (entre autres, Chabanne et Bucheton, 2002 ; Thyrion et Dufays, 2004 ; Vanhulle, 2002 ; Dejemeppe et Dezutter, 2001 ; Crinon, 2002), la méthodologie qui les sous-tend n’est pas toujours explicitée. Dans d’autres travaux, les données sont quelquefois « racontées » et non interprétées. À la suite des démarches entreprises depuis quelques années par les chercheurs lillois à propos des méthodes de recherche en didactiques (entre autres, Lahanier-Reuter et Roditi, 2007), il me parait intéressant de débattre des choix méthodologiques adoptés par les chercheurs dès lors qu’ils envisagent la problématique de l’écriture réflexive en formation. Il me semble que cette discussion est de nature à contribuer à l’autonomisation et à la légitimation des recherches en éducation.