par ADAMOU, Abdoulaye;Kailou Djibo, Abdou
Référence Offerts en hommage au Professeur Antoine Koffi AKIBODE(13-06-2018: Université de Lomé), Espaces, Sociétés et Développement en Afrique Subsaharienne, Presses Universitaires de Lomé, Lomé, Vol. 2, page (670)
Publication Publié, 2018-06-13
Référence Offerts en hommage au Professeur Antoine Koffi AKIBODE(13-06-2018: Université de Lomé), Espaces, Sociétés et Développement en Afrique Subsaharienne, Presses Universitaires de Lomé, Lomé, Vol. 2, page (670)
Publication Publié, 2018-06-13
Publication dans des actes
Résumé : | Le Niger est un pays dont les ¾ du territoire sont occupés par le désert caractérisé par une aridité très marquée. Le reste du pays est situédans le sahel, qui présente les caractéristiques d’un espace semi-aride, et dans une moindre mesure, dans la zone sahélo-soudanienne. Au vu de ces conditions climatiques, le pays a toujours fait de l’accès à l’eau potable une de ses priorités. Dans la ville de Matamèye, on constate que la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN) n’arrive pas à couvrir les besoins en eau potable des populations, notamment celles des quartiers périphériques. Face à cette situation, on assiste à la coproduction du serviced’eau potable par des promoteurs privés. La méthodologie adoptée pour conduire cette étude repose sur l’observationdirecte du terrain, des entretiens avec les responsables des services techniques départementaux et de la mairie et une enquête par questionnaire menée auprès de 240 ménages choisis par hasard dans tous les quartiers dela ville. D’après les résultats de cette étude, seuls 28,3 % des ménages sont directement branchés au réseau principal de la SEEN, alors que 61,3% doivent avoir recours aux revendeurs d’eau et aux fontaines branchées à ce réseau. Quant à ceux qui utilisent les services des forages privés, hors réseaux, ils sont de l’ordre de 23,4% des ménages de la ville. |