par Deprez, Bernard 
Référence International colloquium on architecture and cities(avril 2003: Bruxelles), Critical Tools / Les outils de la critique, La Lettre Volée, Bruxelles, 2011
Publication Publié, 2003-04

Référence International colloquium on architecture and cities(avril 2003: Bruxelles), Critical Tools / Les outils de la critique, La Lettre Volée, Bruxelles, 2011
Publication Publié, 2003-04
Publication dans des actes
Résumé : | NeThCA / Critical Tools / mars 2003 1 Penser l'insignifiance des objets : l'architecture entre travail et oeuvre. Bernard DEPREZ, UCL Résumé. Critiquer, c'est arpenter le hors‐champ derrière la forme explicite, c'est‐à‐dire rencontrer les figures de l'impossible, de l'interdit et de l'insignifiant. Si les deux premières sont fréquentées par l'architecture héroïque, largement médiatisée, la figure de l'insignifiant est davantage laissée dans l'impensé, certainement par les médias. Nous postulons que ce qui est spécifiquement insignifiant dans le dire (c'est‐à‐dire dans la critique), n'est pas aussi spécifiquement insignifiant dans l'espace construit et vécu. Au contraire, il en constitue le corps même. Pour en révéler la consistance, entre matérialités et temporalités, nous devons fonder une dignité des corps‐ objets et articuler une critique biographique des projets. Dans ce but, nous empruntons à Marshall Mc Luhan son étude de la spécificité des médias, à Bruno Latour son concept de quasi‐sujet ayant reçu délégation d'un travail et d'un dire, et à Hannah Arendt, son étude des temporalités spécifiques (travail, oeuvre, parole) de l'action humaine. |