Résumé :

La thèse aborde les interrogations, les positions de principe, les ambitions et les réalisations bien plus modestes de la diplomatie belge, en interaction avec les milieux politiques et une partie de la société du temps, quant à la question des nationalités en Europe centrale, orientale et balkanique (1918-1924). Les sept pays retenus sont la Pologne, la Tchécoslovaquie, l’Autriche, la Hongrie, la Yougoslavie, la Roumanie et la Bulgarie.

Par question des nationalités, il faut entendre trois aspects indissociables : la question de la modification des frontières dans cette partie du Vieux Continent (disparition des empires au profit des Etats précités), celle des territoires disputés entre lesdits Etats et enfin celle des minorités nationales.

Pour expliquer les différentes postures de chacun, l’étude envisage une multitude de facteurs de politique intérieure ou extérieure, principalement les peurs du socialisme et du séparatisme, mais aussi la question des rapports des individus (psychologie) et des groupes (cercles de connaissances, partis,…).