Résumé : This paper aims at determining to which extent the parties to an international arbitration having its seat located in Belgium are able to influe on the language of a procedure led before a State Court in connection with an arbitral procedure (eg. the challenge of an arbitrator, setting aside or exequatur proceedings). To answer this question, the author starts by recalling the legislative context by taking into account two recent reforms, one introduced by the Law of 19 July 2012 in respect of the use of language in State Court proceedings, the other introduced by the Law of 24 June 2013 pertaining to arbitration. He then presents an overview of the relevant case‐law of Belgian Constitutional Court and of the European Court of Justice. / La présente contribution vise à déterminer dans quelle mesure les parties à un arbitrage international ayant son siège en Belgique ont la possibilité d’influer sur la langue d’une procédure menée devant le juge étatique en lien avec une procédure arbitrale (par exemple, une action en récusation d’un arbitre, en annulation, en exequatur, etc.). Pour répondre à cette question, l’auteur commence par rappeler le cadre législatif à la lumière de deux réformes récentes, l’une opérée par la loi du 19 juillet 2012 sur l’emploi des langues en matière judiciaire, l’autre par la loi du 24 juin 2013 relative à l’arbitrage. Il offre ensuite un aperçu de la jurisprudence pertinente de la Cour constitutionnelle et de la Cour de justice de l’Union européenne.