par Arifon, Olivier
Référence Quatrième Biennale de l’Éducation et de la Formation (1998: Paris)
Publication Non publié, 1998
Communication à un colloque
Résumé : Cette communication est issue d’une réflexion menée sur les NTIC à l’aide de concepts ethnométhodologiques. L’ethnométhodologie est définie par Lecerf (1987) : « discipline scientifique qui se donne pour objet d'étudier dans une perspective d'application pratique, les logiques locales des groupes sociaux. »Nous partons du postulat que les NTIC permettent des accès multiples aux savoirs grâce à leurs disponibilités sous une forme numérique. Accéder aux savoirs passe donc par une démarche d’appropriation des NTIC. Notre analyse est la synthèse de nos observations de sessions de formation utilisant les NTIC, d’une part avec des étudiants en Institut Universitaire de Technologie et d’autre part avec des adultes en formation continue.Les NTIC s’organisent autour du concept de l’interactivité ; situation qui contient une forte dimension relationnelle.Les NTIC par leurs caractéristiques (numérisation, accès distant, simulation de situations) offrent des représentations non contextuelles. Ces savoirs présentés sous forme numérique sont détachés de liens avec les programmes d’enseignement ou avec la société dans laquelle vit l’utilisateur. Le monde technologique et la représentation qu’il propose de nos sociétés peuvent être considérés comme un monde d’informations non contextuelles. Ainsi, visiter un site Internet consacré à une association d'éducation installée en Afrique australe est un exemple d’information à contexte réduit pour un internaute occidental. Dans la démarche ethnologique, le contexte est important, car cette notion contribue aux décryptages et à l’ancrage des connaissances. La nouvelle forme d’accès aux savoirs et de représentations des NTIC complexifie le décodage ou l’association avec ses connaissances personnelles. Le champ de recherche est donc à la rencontre de ces éléments.