par Nemoz, Sophie
Référence Les Annales de la recherche urbaine, 102, page (111-120)
Publication Publié, 2007
Article révisé par les pairs
Résumé : Alors que les étudiants ont de plus en plus de mal à se loger dans les grandes villes universitaires, de nombreuses personnes âgées vivent seules dans ces mêmes espaces urbains et disposent de pièces inoccupées à l’intérieur de leur domicile. De Madrid à Paris, associations et programmes locaux interprètent cette ségrégation résidentielle, aux frontières de deux âges de la vie, comme l’expression contemporaine d’un individualisme métropolitain. Pour y remédier, ils œuvrent depuis quelques années pour le « logement intergénérationnel ». Sous ce fronton, l’auteur nous fait découvrir de nouvelles maisonnées faites d’anciens et de jeunes, des ménages citadins liés ni par la colocation, ni par la parenté ou une quelconque affinité. Comment la quête d’autonomie peut paradoxalement conduire à la mutualisation du logement ? Pour le savoir, cette recherche nous convie à la visite de « l’auberge étudiante », de la « demeure gériatrique » et du « gîte néo-familial ».