par Bouhsina, Sirine 
Président du jury Roisin, Yves
Promoteur George, Isabelle
Co-Promoteur Deschamps, Etienne
Publication Non publié, 2024-09-02

Président du jury Roisin, Yves

Promoteur George, Isabelle

Co-Promoteur Deschamps, Etienne
Publication Non publié, 2024-09-02
Mémoire
Résumé : | La chitine est le deuxième biopolymère le plus répandu sur terre après la cellulose. On la retrouve aussi bien dans les environnements aquatiques que terrestres, comme élément de la paroi cellulaire des champignons, de certaines microalgues ou dans la carapace des arthropodes (insectes, crustacés…). La chitine est un polymère insoluble composé de monomères d’N-acétylglucosamine (GlcNAc) liés par des liens β (1-4). Dans les environnements marins, la chitine ne s'accumule pas dans les sédiments grâce à la présence de bactéries chitinolytiques qui la dégradent efficacement.Dans le cadre des recherches menées par le laboratoire d’Écologie des systèmes aquatiques de l’ULB (ESA), de nombreuses souches bactériennes chitinolytiques ont été isolées, dont une s’est démarquée par sa grande capacité à dégrader la chitine : Motilimonas Sp1_1.Ce mémoire porte sur l’étude et l’optimisation de la dynamique de dégradation de la chitine par la bactérie Motilimonas Sp1_1. En particulier, le pourcentage de dégradation, le pH, la densité optique, le pourcentage de saturation en oxygène et la production d’acides organiques ont été suivis pendant 10 jours. Incubée en « conditions standards » (20°C et 85 Rotations Par Minute) et en présence de chitine cristalline comme seule source d’azote, le pourcentage de dégradation a atteint un plateau après 5 jours d’incubation et un pourcentage de dégradation maximum de 31%. Lors de la dégradation, la densité optique a augmenté, le pH a diminué et le pourcentage de saturation en oxygène a diminué puis a augmenté. L’optimisation de la dégradation a été réalisée pour les paramètres de température et de vitesse d’agitation. Plusieurs températures ont été testées (15, 20, 23, 25, 27, 30 et 35°C) ainsi que plusieurs vitesses d’agitation (0, 85, 130 et 170 RPM). En « conditions optimales » (25°C et 170 RPM), le pourcentage de dégradation a atteint un plateau après 7 jours et un pourcentage de dégradation maximum de 84%. Cependant, les cultures ont probablement été contaminées pendant l’expérience. Ensuite, l’effet d’un ajustement du pH pendant l’incubation a été étudié en conditions standards et l’augmentation de celui-ci par ajout de NaOH après 5 jours d’incubation a permis d’atteindre un pourcentage de dégradation de 58%. Finalement, les expériences en conditions standards et optimales ont été répétées dans des erlenmeyers plus grands. Le pourcentage de dégradation a alors atteint 58% et 72%, respectivement |