par Chergui, Othmane 
Président du jury Roisin, Yves
Promoteur Van Doninck, Karine
Co-Promoteur Guérineau, Marc
Publication Non publié, 2024-08-30
Président du jury Roisin, Yves
Promoteur Van Doninck, Karine
Co-Promoteur Guérineau, Marc
Publication Non publié, 2024-08-30
Mémoire
| Résumé : | Les rotifères bdelloïdes sont des animaux microscopiques ayant la particularité de s’êtredifférencié en plusieurs espèces différentes malgré le fait qu’ils ne se reproduisent que demanière asexuée. Il était alors intriguant de comprendre comme cela était possible de sediversifier sachant que s’il s’agissait d’une reproduction asexuée, les descendants étaientpotentiellement des clones et donc tous identiques.De plus, les rotifères bdelloïdes peuvent survivre à une grande exposition de rayons ionisantset à la dessiccation pendant plusieurs jours.Dans notre étude, nous nous sommes intéressés à explorer un mécanisme pouvant expliquer lahaute résistance des rotifères bdelloïdes, la glycosylation.La glycosylation est une modification post-traductionnelle qui consiste en l’ajout de glucidesaux brins latéraux des protéines. Nous pensons que ces glucides servent de barrière stérique,protégeant les protéines contre la dégradation protéolytique et stabilisant leur structure.Plusieurs gels ont été réalisés en marquant les protéines par des kit reconnaissantspécifiquement les protéines glycosylées. Des échantillons de plusieurs espèces radiorésistanteset non radio-résistantes ont été utilisés pour comparer le signal de glycosylation etvérifier s’il s’agit d’un mécanisme spécifique aux espèces radio-résistantes.Nos résultats confirment que Adineta vaga, une espèce phare des rotifères bdelloïdes etA.castellani, une amibe radio-résistante, possèdent une plus grande quantité de protéinesglycosylées que les autres espèces.De plus, nous voulions vérifier si la quantité de protéines glycosylées augmentait chez A.vagaet D.radiodurans, une bactérie radio-résistante, lorsque ces derniers étaient irradiés etdesséchés. Cependant, d’après nos résultats, nous observons que la quantité de protéinesglycosylées n’augmente pas significativement avec l’irradiation et la dessiccation |
