Résumé : La compréhension des caractéristiques des graines, en particulier celles qui influent sur la germination, est essentielle pour optimiser le développement et la conservation des espèces. Notre objectif était de lier les propriétés fonctionnelles et physiques des graines de diverses espèces de Rubiaceae avec leur capacité de germination et leur conservation. Pour ce faire, nous avons analysé non seulement les caractéristiques morphologiques des graines de différentes espèces, mais aussi leurs impacts respectifs sur la germination et la conservation. Parallèlement, on a étudié le lien entre la morphologie des graines, les conditions environnementales et leur capacité à germer. Les méthodes statistiques telles que le calcul des moyennes, des écarts-types et des analyses de variance ont été utilisées pour caractériser les différentes espèces selon divers paramètres quantitatifs examinés. Des analyses multivariées ainsi que des régressions linéaires ont été appliquées aux modalités des paramètres qualitatifs et quantitatifs afin de ressortir les liens entre les différentes espèces. Les résultats ont révélé une grande diversité morphologique au sein des espèces. En effet, des traits comme la longueur, la largeur et le poids des graines étaient fortement influencés par des facteurs écologiques tels que le type de fruit et l’ouverture de l’habitat. Des différences significatives ont été observées dans les taux de germination lors des tests de performance des graines, avec certaines accessions atteignant des taux optimaux, tandis que d’autres étaient relativement faibles. Les résultats de l’étude ont mis en évidence un lien significatif entre l’indice de dormance et la texture de l’albumen, malgré l’absence d’interaction significative avec les facteurs écologiques. Cela souligne l’importance fonctionnelle de l’albumen dans l’adaptation des espèces. Les analyses de régression ont démontré des relations significatives entre les paramètres morphologiques et les paramètres de germination, montrant ainsi que la largeur du cotylédons et d’autres caractères morphologiques influencent le taux de germination ainsi que le temps de latence. Selon les résultats, certaines caractéristiques morphologiques des graines, comme la longueur des cotylédons, influencent positivement la résistance à la dessiccation, tandis que la longueur de la radicule a un effet négatif. L’orientation des efforts de sélection et de gestion des ressources végétales peut être guidée par la connaissance des liens entre les traits morphologiques et les facteurs écologiques. De plus, il est crucial de comprendre que ces fluctuations ne reflètent pas nécessairement une taxonomie au sein des groupes évolutifs.