par Carette, Noé 
Président du jury Mattielli, Nadine
Promoteur Debaille, Vinciane
Co-Promoteur Cabrita, Dina
Publication Non publié, 2024-09-02

Président du jury Mattielli, Nadine

Promoteur Debaille, Vinciane

Co-Promoteur Cabrita, Dina
Publication Non publié, 2024-09-02
Mémoire
Résumé : | Les météorites sont les reliquats de différentes époques du système solaire. Les étudier permet donc d’en apprendre davantage sur les processus de formation du système solaire et des corps célestes qui le composent et sur leur évolution. De plus en plus de météorites nouvellement découvertes sont classifiées comme achondrites non-groupées car elles ne rentrent pas dans le système de classification actuel qui ne comprend pas de groupe pour les météorites carbonées différenciées. Ce sont deux de ces météorites, NWA 6704 et NWA 10503 qui sont étudiées dans ce mémoire. Le but initial de celui-ci était de les classifier sur la base de leur composition chimique en éléments mineurs et en trace, de les dater sur la base du système radioactif 26Al-26Mg et d’en apprendre plus sur leur formation. Des différences de concentrations inattendues, engendrées par le leaching d’une partie des échantillons, ont demandé des analyses complémentaires. Les concentrations en éléments mineurs et en trace de NWA 6704 se sont avérées semblables à celles d’études précédentes, c’est-à-dire proches de chondritiques, mais légèrement appauvries par rapport aux chondrites. Le scénario de formation retenu propose qu’un corps parent, s’étant accrété dans les 4 millions d’années suivant la formation des CAIs dans le réservoir CC, en milieu très oxydant, a été chauffé par les désintégrations des isotopes 26Al radioactifs, sans le différencier. Un impact a ensuite provoqué sa fusion et sa recristallisation rapide. L’effet du leaching sur les concentrations de NWA 10503 a rendu leur analyse plus difficile, mais deux scénarios de formation ont été proposés. L’un par impact, l’autre par des taux très faibles de fusion partielle. Les deux météorites ont gardé des concentrations de Ni proches de celles des chondritiques, ce qui indique qu’elles n’ont pas subi de différenciation majeure avec séparation d’un noyau métallique et d’un manteau silicaté. Les datations Al-Mg n’ont malheureusement pas donné de résultats exploitables. En conclusion, les deux échantillons étudiés sont des achondrites primitives non-groupées. |