par Hallemans, Alexandre 
Président du jury Mognetti, Bortolo Matteo
Promoteur Jorissen, Alain
Co-Promoteur Planquart, Léa
Publication Non publié, 2024-08-28
Président du jury Mognetti, Bortolo Matteo
Promoteur Jorissen, Alain
Co-Promoteur Planquart, Léa
Publication Non publié, 2024-08-28
Mémoire
| Résumé : | TU Tau et SZ Sgr sont des étoiles AGB, toutes deux candidates à la binarité avec un compagnon de type spectral A. Leur nature AGB induit une contribution supplémentaire à la courbe de vitesse radiale (RV) de l'étoile, en raison de leur pulsation intrinsèque. Par analyse fréquentielle des données photométriques de diverses sources et des données spectroscopiques d'HERMES, nous isolons la fréquence de pulsation de TU Tau et modélisons un signal de pulsation périodique pour isoler la partie orbitale de la courbe RV. Nous ajustons ensuite un modèle d'orbite képlérienne aux données déconvoluées en utilisant exttt{orvara}, un code d'ajustement des orbites utilisant la vitesse radiale, combinée à l'astrométrie relative des satellites Hipparcos et Gaia, en s'appuyant sur une analyse Markov Chain Monte Carlo (MCMC). Nous dérivons ainsi les premières estimations des paramètres orbitaux de TU Tau à notre connaissance. Celles-ci restent encore très imprécises compte tenu de la faible couverture orbitale des données HERMES, rendant nécessaire d'étendre le suivi de cette étoile.Suite à l'article de Gray et al. (2023), et avec nos résultats, nous concluons que le transfert de masse par Roche Lobe Overflow (RLOF) n'est pas possible. Nous fournissons également de nouvelles informations sur l`obscuration du compagnon de TU Tau, en excluant la possibilité d'une conjonction compte tenu de nos prédictions astrométriques. Des analyses complémentaires dans le domaine infrarouge (imagerie et photométrie) pourraient nous aider à comprendre le phénomène unique en cours.Nous rendons également compte des mesures Gaia de SZ Sgr et montrons que le système est maintenant résolu et n'est pas une binaire spectroscopique. |
