par Mbiada Mbiada, Abdias 
Président du jury Bouland, Catherine
Promoteur Vandenberg, Olivier
Co-Promoteur Hallin, Marie
Publication Non publié, 2024-09-06

Président du jury Bouland, Catherine

Promoteur Vandenberg, Olivier

Co-Promoteur Hallin, Marie

Publication Non publié, 2024-09-06
Mémoire
Résumé : | Introduction : En début d’année 2021, le Cameroun signale les cas suspects de choléra. Le 30 avril 2022, 6652 cas suspect de choléra dont 134 décès (CFR 2%) ont été signalés dans six régions du pays. En mars 2022, 215 cas sont confirmés à la prison centrale de New-Bell. Méthodologie : Nous avons réalisé une étude transversale à visée analytique associée à une observation pour explorer les facteurs qui pourraient concourir à la survenue de cas de choléra à la prison centrale de New-Bell. Notre variable dépendante a été obtenu en croissant plusieurs sources parmi lesquelles les registres, les données encodées au niveau du district (DHIS2) et l’auto-déclaration des détenus qui affirmaient avoir déjà fait le choléra durant leur période de détention. Nous avons interrogé 274 personnes sur les 4750. Les données ont été analysées à l’aide de STATA. Résultats : Des 274 participants, 71 (25.9%) déclarent avoir déjà contracté du choléra. La plupart sont des hommes (85.8%) dont l’âge se situe entre 25 et 44 ans (65.3%). La majorité de détenus (61.3%) détiennent un diplôme de niveau secondaire. L’observation réalisée fait état de la présence dans la prison des facteurs de risque identifiés dans la littérature comme étant associés a la survenue de cholera. La régression logistique univariée a montrée plusieurs facteurs association notamment : La tranche d’âge comprise entre 25 et 44 ans semble être statistiquement moins exposée (OR=0.4, IC à 95% [0.2, 0.8]) ainsi que le sexe féminin (0.007). A l’inverse, le fait de dormir sur un sac ou un banc (2.4 et 3.1) ; le fait de ne pas avoir accès aux sanitaire (2.7); ou d’avoir été confrontés aux inondations semblaient exposer plus. En analyse multivariée, beaucoup de ces associations sont tombées, peut être parce que tous ces facteurs sont tellement entremêlés dans la vie d’un détenu. Les relevés des registres montrent que le quartier C à l’incidence de survenue de cas de choléra et des cas sévère le plus élevé. Discussion et conclusion : En croisant les données des registres aux observation et au questionnaire, on peut observer une différence d’exposition au niveau des quartiers de la prison, le quartier C , aux conditions de vie de loin les plus précaires, a une incidence de survenue de cholera plus élevée que les autres quartiers. |