par Peers, Kristy 
Président du jury Roisin, Yves
Promoteur Mardulyn, Patrick
Co-Promoteur de Biseau D'Hauteville, Jean-Christophe
Publication Non publié, 2024-06-27

Président du jury Roisin, Yves

Promoteur Mardulyn, Patrick

Co-Promoteur de Biseau D'Hauteville, Jean-Christophe

Publication Non publié, 2024-06-27
Mémoire
| Résumé : | Au cours de l’évolution du genre Gonioctena, de nombreux changements indépendants de familles de plantes hôtes se sont produits à partir de l’ancêtre commun associé aux Fabaceae. Au sein de ces changements, plusieurs convergences évolutives ont pu être remarquées. Ce travail a pour but de fournir de nouvelles informations permettant d’améliorer la compréhension de ces changements. Pour cela, les mécanismes de reconnaissance des plantes hôtes de trois espèces de chrysomèles, G. intermedia, G. quinquepunctata et G. pallida, ont été étudiés. Ces chrysomèles sont associées à des familles de plantes hôtes distinctes et distantes phylogénétiquement. La flexibilité de leur régime alimentaire a été étudiée afin de savoir si ces chrysomèles sont inféodées à leurs plantes hôtes et savoir si elles ne parviennent à percevoir que les signaux émis par leurs hôtes. Leur capacité à reconnaître et à s’alimenter de légumineuses a été étudiée afin de savoir si ces espèces ont maintenu certaines caractéristiques sensorielles de leur ancêtre commun. Leur système olfactif, gustatif et visuel ont été étudiés afin d’identifier de potentielles caractéristiques attractives des plantes hôtes. Des observations comportementales ainsi que des tests de reconnaissance chimique ont également été effectués. Les résultats de ce mémoire confirment que G. intermedia et G. quinquepunctata s’alimentent à partir de Prunus padus et de Sorbus aucuparia et que G. pallida s’alimente à partir de Salix caprea. Il semblerait néanmoins que les adultes de G. pallida ne s’alimentent pas à partir d’une de leur plantes hôtes, Coryllus avellana. Il semblerait également que G. quinquepunctata soit capable de consommer d’autres plantes que ces hôtes naturels comme Sorbus aria. Ces espèces semblent avoir perdu la capacité de reconnaître et de s’alimenter à partir de certaines légumineuses. Lors de plusieurs expériences, l’importance de l’odorat a été mise en avant par le mouvement continu des antennes en présence d’indices chimiques et par la réactivité des individus en présence d’indices chimiques ou d’indices chimiques et visuels par rapport à la présence de simples indices visuels. Les composés organiques volatils des plantes hôtes ne semblent pas intervenir comme facteur prépondérant dans la reconnaissance des hôtes de ces trois chrysomèles. Les composés externes des feuilles de S. aucuparia semblent suffire pour induire le comportement alimentaire de G. quinquepunctata. La reconnaissance de P. padus et de S. aucuparia par G. quinquepunctata semble être basée sur des facteurs différents, malgré la présence de composés chimiques communs. |



