par Elegeert, Lindy 
Président du jury Vanhoutte, Bram
Promoteur Coppieters't Wallant, Yves
Co-Promoteur Bruyneel, Arnaud
Publication Non publié, 2024-06-17

Président du jury Vanhoutte, Bram

Promoteur Coppieters't Wallant, Yves
Co-Promoteur Bruyneel, Arnaud

Publication Non publié, 2024-06-17
Mémoire
Résumé : | OBJECTIFS : La présente étude a pour objectif d’examiner l'association entre la thérapie assistée par l'animal (TAA) chez les patients hospitalisés dans l'unité de soins intensifs (USI) et le syndrome de stress post-traumatique (PTSD), la dépression, l'anxiété et les troubles du sommeil qui surviennent trois mois après leur séjour. Elle a également étudié la comparaison des paramètres cardiorespiratoires avant et après les séances de thérapie.MÉTHODOLOGIE : Cette étude de cohorte rétrospective a porté sur 51 patients qui ont été ont été soumis à l'Impact of Event Scale-Revised (IES-R) pour évaluer le PTSD, à l'Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) pour évaluer la dépression et l'anxiété, et au Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) pour les troubles du sommeil. Rétrospectivement, il était nécessaire de savoir si le patient avait bénéficié de la TAA pendant son séjour en USI.RÉSULTATS : La régression logistique multivariée a montré que les patients n’ayant pas reçu la TAA présentent un risque accru de développer un PTSD (OR=411,25; IC95% 1,44 – 117067,80; p=0,037). Le genre (femmes : OR=205,79; IC95% 2,62 – 16172,86; p=0,017), la ventilation mécanique (OR=152,10; IC95% 1,04– 22339,18; p=0,048) et le choc septique (OR=41,55; IC95% 1,21-1426,31; p=0,039) sont également des facteurs prédictifs du PTSD. Les personnes ayant des antécédents de troubles mentaux sont plus à risque de développer une dépression (OR=17,40; IC95% 0,99 – 305,66; p= 0,050) et une anxiété (OR=23,10; IC95% 1,28 – 418,77; p=0,034) après un séjour en USI. La durée de séjour en USI (OR = 0,88; IC95% 0,78 – 0,98; p=0,026), la ventilation mécanique (OR=160,62; IC95% 3,04 - 8492,25; p=0,012) et les troubles psychologiques préexistants (OR = 367,94; IC95% 2,86 – 47283,55; p=0,017) sont significativement associés aux troubles du sommeil se développant après l’hospitalisation dans ce service. En ce qui concerne les paramètres cardiorespiratoires du patient, la TAA permet une diminution de la pression artérielle moyenne (p=0,029).CONCLUSION : La prévalence relativement élevée du PTSD et d'autres symptômes psychologiques après un séjour en USI rend primordiaux un suivi approprié et un diagnostic précoce. La TAA a significativement réduit la pression artérielle moyenne pendant le séjour ainsi que les symptômes de PTSD à trois mois chez les patients sortant d’USI. |