par Barigand, Benjamin 
Président du jury Roisin, Yves
Promoteur Hardy, Olivier J.
Co-Promoteur Van Rossum, Fabienne
Publication Non publié, 2024-01-25

Président du jury Roisin, Yves

Promoteur Hardy, Olivier J.

Co-Promoteur Van Rossum, Fabienne

Publication Non publié, 2024-01-25
Mémoire
Résumé : | Dans une époque où la planète voit sa biodiversité s’éteindre à petit feu de par des actions anthropiques directes ou indirectes, l’Union Européen voit apparaître des projets de restauration d’espèces éteintes ou en danger d’extinction grâce à la mise en place du plus grand réseau coordonné d’aires protégées qu’est Natura 2000. C’est dans ce contexte qu’émerge le projet LIFE « Herbages » (LIFE11 NAT/BE/001060) en Wallonie. Grâce à ce dernier, l’immortelle des sables (Helichrysum arenarium (L.) Moench), représentée par seulement une dizaine d’individus en 2014, sur le territoire belge, va se voir réintroduire dès 2015 au sein de quatre sites distribués en Lorraine belge et en Ardenne méridionale.Ce mémoire cherche à réaliser l’un des efforts de monitoring démographique et génétique (pour deux des sites : Volettes – VOL et Tattert – TA2) absolument nécessaire pour s’assurer du succès de la réintroduction de l’immortelle des sables via la transplantation. A cette fin, nous avons analysé la composition et la structure génétique de l’une de ces deux nouvelles populations (VOL) et ce, pour les transplants et leur première descendance. Nous avons également réalisé des analyses de certains proxys de la fitness pour les deux sites d’intérêt (VOL et TA2) pour la génération des transplants ainsi que pour une génération plus récente (2022). Nos résultats montrent qu’il existe un effet site assez fort tout de suite après la transplantation : les transplants s’adaptent plus difficilement au site VOL qu’au site TA2 bien que cet effet s’amenuise fortement avec le temps. Nos résultats montrent également un léger effet source : l’une des populations source (BAB) contribuerait (à l’aide notamment d’un plus grand investissement dans les organes reproducteurs des plants) plus qu’attendu au succès reproducteur paternel. Cependant, les analyses de la composition et de la structure génétique démontrent un bon mélange des populations source via l’absence de croisements préférentiels intra- ou inter-populations source et un faible taux d’autofécondation, et ce malgré de faibles distances de dispersion du pollen. Tout cela suggère que la méthodologie de pré-transplantation unique appliquée par le Jardin botanique de Meise ait grandement contribué au succès (jusqu’à maintenant) de ces deux transplantations, que ce soit via la sélection du matériel de transplantation, le choix des sites d’implantation ou les méthodes de transplantation. |