par Buron, Constance 
Président du jury Roisin, Yves
Promoteur Danis, Bruno
Co-Promoteur Jossart, Quentin
;Moreau, Camille 
Publication Non publié, 2023-09-04

Président du jury Roisin, Yves

Promoteur Danis, Bruno

Co-Promoteur Jossart, Quentin


Publication Non publié, 2023-09-04
Mémoire
Résumé : | La capacité à délimiter et à classer les espèces constitue une étape essentielle dans l'approfondissement de notre connaissance de la biodiversité. Pour ce faire, la taxonomie intégrative, qui selon Dayrat (2005) permet de « délimiter les unités de la diversité du vivant à partir de perspectives multiples et complémentaires (phylogéographie, morphologie comparée, génétique des populations, écologie, développement, comportement, ...)», semble être un véritable atout. Une étude récente de la diversité d’étoiles de mer de la famille des Pterasteridae dans l'océan Austral (Jossart et al., 2021) a souligné l'importance d'utiliser une approche intégrative pour cette famille (combinant morphologie et génétique) et a permis d'étudier leur diversité et de réévaluer leur taxonomie. Ces étoiles de mer, essentiellement des grandes profondeurs, présentent une morphologie particulièrement modifiée, certaines structures anatomiques habituellement utilisées pour la taxonomie étant réduites ou absentes. De plus, les caractères restants sont souvent fragiles et peuvent donc être endommagés lors de l'échantillonnage ou de la préservation des spécimens. Ce travail s'inscrit dans la continuité des travaux de Jossart et al. (2021), avec une augmentation de la couverture taxonomique et géographique par l'ajout de nouveaux spécimens. Ce travail consiste en la caractérisation moléculaire (fragment COI de 591 pb) et l’identification morphologique de 117 spécimens de six genres (Calyptraster Sladen, 1882, Diplopteraster Verrill, 1880, Euretaster Fisher, 1940, Hymenaster Wyville Thomson, 1873, Hymenasterides Fisher, 1911, et Pteraster Müller & Troschel, 1842) ainsi que la compilation des données de codes-barres génétiques disponibles représentant une base de données de 465 entrées. Les échantillons collectés dans d'autres bassins océaniques (au large de l’Alaska, de l’Australie et de la Tasmanie) ont permis d'explorer les schémas biogéographiques suggérés par Jossart et al. (2021) comme la présence d’espèces cosmopolites. La position taxonomique de certains groupes est également discutée, soulignant la nécessité de réévaluer la taxonomie au niveau du genre et de l'espèce |