par Laksiri, Jihane 
Président du jury Mahieu, Céline
Promoteur Godin, Isabelle
Publication Non publié, 2023-09-01

Président du jury Mahieu, Céline

Promoteur Godin, Isabelle

Publication Non publié, 2023-09-01
Mémoire
Résumé : | La génération Z regroupe les personnes nées entre 1997 et 2010 qui ont grandi dans un monde numérique et connecté avec l’omniprésence d’internet et des réseaux sociaux qui prennent de plus en plus de place dans la vie quotidienne des utilisateurs. Ces réseaux sociaux exposent un flux continu de contenu lié à l’apparence physique et d’images représentant des standards de beauté corporelle pouvant ainsi pousser les utilisateurs à adopter certaines habitudes de vie afin d’atteindre ces standards. Ce pourquoi, une étude a été menée dans le but de tenter de comprendre comment les réseaux sociaux et leur utilisation influencent la perception de l’image corporelle et les habitudes alimentaires des femmes de 18 à 25 ans, considérées comme étant plus vulnérables face à ce type d’influence. Dans un premier temps, nous avons discuté de la notion même des réseaux sociaux et des concepts qui l’entourent. Dans un second temps, nous avons réalisé 10 entretiens individuels avec 10 femmes âgées de 18 à 25 ans et actives sur au moins un réseau social. Pour terminer, nous avons réalisé une analyse qualitative visant à comprendre les différents points de vue, perceptions et expériences personnelles des répondantes quant à l’influence des réseaux sociaux sur leur image corporelle et sur leurs habitudes alimentaires. Les résultats ont souligné certaines influences sur l’image corporelle et les habitudes alimentaires des utilisatrices. En effet, certaines mettent l’accent sur la propagation d’un nombre infini d’images de corps et de silhouettes considérées comme parfaites et exposées sur les réseaux sociaux qui poussent les utilisatrices à se comparer, résultant en une insatisfaction corporelle. D’autres mettent en avant la présence d’images de physiques et de corps modifiées et embellies incitant les utilisatrices à vouloir ressembler à des critères et standards de beauté faussés, renforçant ainsi l’intériorisation d’idéaux d’apparence et le développement de perceptions négatives de leur propre corps. |