par Van Heddegem, Gaëlle 
Président du jury Cebolla Alvarez, Ana Maria
Promoteur Zarka, David
Publication Non publié, 2023-05-23

Président du jury Cebolla Alvarez, Ana Maria

Promoteur Zarka, David

Publication Non publié, 2023-05-23
Mémoire
Résumé : | Résumé- But : L’objectif de ce mémoire est d’identifier les différences de signaux EEG qui se produisent lors de la tâche de Nassauer et Halperin (2003) entre une condition impliquant l’inhibition motrice et la même condition sans inhibition. Ces résultats ont été comparés à une condition similaire n’impliquant pas de choix de réponse dans le but de mieux comprendre le processus de traitement de l’information dans cette tâche.- Méthode : La tâche de Nassauer et Halperin (2003) a été reproduite : il s’agit d’une tâche de Simon modifiée informatisée où une réponse motrice latéralisée rapide est attendue lors de l’affichage d’une flèche sur l’écran, la flèche étant toujours précédée d’une croix annonciatrice de l’arrivée imminente de celle-ci. La tâche comprend des conditions impliquant l’inhibition motrice, l’inhibition perceptive et une combinaison des deux types d’inhibition, ainsi que leur conditions contrôles respectives n’impliquant pas l’inhibition. L’électroencéphalogramme (EEG) des 17 participants a été enregistré et les temps de réaction (RT) pour chaque condition ont été analysés. Les signaux EEG des trois conditions précitées ont été analysés et comparés.- Résultats : Les résultats obtenus ont révélé une composante N200 frontale évoquée par la croix, de plus grande amplitude pour la condition impliquant l’inhibition motrice, mais une N200 absente après la flèche, au moment de l’inhibition motrice. Après l’affichage de la croix, on retrouve également une synchronisation thêta plus puissante et une composante négative très précoce plus ample en situation de conflit moteur. Après la flèche, les composantes P100 et P300 ont été modifiées en situation de conflit moteur. De plus, la CNV est plus importante pour la condition d’inhibition motrice. La condition ne nécessitant pas de choix de réponse présentait une composante N200 pariétale plus négative et une CNV d’amplitude similaire à celle de l’inhibition motrice. - Conclusion : Les rôles de ces composantes sont encore discutés mais il semblerait que la N200 frontale ne soit pas une composante fiable pour refléter l’inhibition, les résultats de notre étude vont plutôt dans le sens de la surveillance de conflit. Cette hypothèse est étayée par le fait que la N200 frontale n'apparaissait que lorsqu’on étudiait la condition d’inhibition motrice, elle était absente lorsqu’on a comparé les autres conditions. Contrairement à la N200, les composantes P100 et P300 ont été modifiées au moment de l’inhibition, si la composante précoce P100 relève plutôt du traitement de l’information visuelle, la P300 serait plus à même d’indiquer un processus inhibiteur. |