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Impact du niveau d’activité individuel et collectif sur le déménagement des nids chez la fourmi rouge Myrmica rubra

par Clauss, Ysaline
Promoteur Detrain, Claire
Co-Promoteur Vaes, Oscar
Publication Non publié, 2022-09-06

Mémoire

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Résumé :

Le succès écologique des insectes sociaux découle de la grande efficacité de leurs systèmesd’organisation dont l’une des clés est la division du travail. Cependant, la majorité des études surles différents groupes d’ouvrières se concentrent rarement sur le rôle des ouvrières inactives. Deplus, très peu d’études ont documenté les effets des différences intercoloniales des niveauxd’activité mesurés à l’intérieur du nid. Ce travail de fin d’étude a pour objectif d’étudier, chez lafourmi rouge Myrmica rubra, dans quelle mesure l’inactivité, à l’échelle individuelle d’une part,et à l’échelle de la colonie d’autre part, influence la réponse des fourmis lors du déménagementde leur nid. Le déménagement de la fourmilière est en effet un évènement essentiel à la survie dela colonie, lors duquel de nombreux risques et coûts, tels que la prédation, affectent la colonie.Ainsi, la vitesse de migration est un facteur important impactant la fitness de la colonie, danslequel les ouvrières inactives et l’activité coloniale pourraient jouer un rôle crucial. À l’échelleindividuelle, nos résultats ont montré que les inactives, similairement aux nourrices etcontrairement aux fourrageuses et aux domestiques, participent peu aux flux d’ouvrières sur lepont durant la période de migration et se stabilisent rapidement dans le nouveau nid. Ceci pourraitindiquer le rôle d’aide des inactives dans la rapidité de la colonie à s’établir dans le nouveau nid.En outre, nous avons observé que le groupe des inactives joue un rôle de réserve en contribuantfortement au transport du couvain contrairement aux trois autres groupes. Enfin, à l’échellecoloniale, il n’est pas apparu que les colonies préalablement identifiées comme très actives étaientplus rapides pour déménager que des colonies moins actives. Toutefois, nous suggérons qu’ilexiste une corrélation entre l’activité coloniale et la contribution des ouvrières aux flux sur le pontdurant la période de migration.