Mémoire
Résumé : | La relation entre trottinette électrique partagée et durabilité n’est pas encore claire. Depuis leur avènement, celles-ci ont fait couler autant d’encre que d’investissement basé sur leur potentielle capacité à s’imposer comme un vecteur de transition durable pour décarboner les villes européennes et Bruxelles. Afin d’analyser cette ambiguïté, ce mémoire s’est concentré sur deux axes. D’un côté, est-ce que les trottinettes électriques sont un mode de transport durable comparée aux autres modes de déplacements urbains substitués et est-ce que celles-ci ont le potentiel de substituer les modes de déplacements les moins durables et ainsi réduire de manière conséquente les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030. Les résultats démontrent que celles-ci les trottinettes électriques partagées ont le potentiel de diminuer de 8% les véhicule-kilomètres parcourus en région bruxelloise. Cela correspond à 38% des objectifs de la région fixés à 21%. Ces 8% de kilomètres substituables permettrait à leurs tour de réduire les émissions de GES de la RBC de 1,6%, c’est à dire 4% des objectifs de la RBC. Même si ces résultats sont encourageants, ils sont à mettre en perspective avec la situation actuelle. En effet, en 2022, après 5 ans de service, les opérateurs ont seulement réussi à substituer 0,07 % des kilomètres parcourus en voiture, réduisant les émissions de GES de 500 tonnes. Bien loin des potentiels 8% et 52.500 tonnes . Pour conclure, il ne fait de pas de doutes que les trottinettes feront partie de l’écosystème bruxellois pour de nombreuses années, mais, au vu des résultats ci-dessus, celles-ci ne pourront pas répondre seules à l’ampleur de la tâche. |