Résumé : Les espèces insulaires endémiques, en particulier les perroquets, ont souffert de taux d'extinction élevés par rapport aux régions continentales du monde. Ce projet vise à quantifier le domaine vital du perroquet noir des Seychelles (Coracopsis barklyi) et à examiner la dynamique sociale pour aider à éclairer la gestion de la conservation de l'espèce. Ce perroquet réside uniquement sur l'île de Praslin et est classé comme vulnérable à l'extinction par l'UICN.Le comportement observé par télémétrie et les localisations associées, bien qu'actuellement limitées à la spéculation, peuvent être quantifiés avec les données des émetteurs de télémétrie et utilisés pour évaluer le domaine vital. Dans cette étude, des émetteurs radios montés sur 5 individus m'ont permis de tracer des mouvements et d'observer des interactions comportementales. Cela a été complété par des recherches actives d'individus bagués, qui ont été analysées avec les données démographiques plus larges disponibles qui ont été collectées au cours des 10 dernières années.Les résultats indiquent une résidence dans l'aire de répartition avec de petites tailles d'aire de répartition d'une moyenne de 15 hectares, ce qui est moins que prévu, mais pas anormal pour les espèces insulaires. Des méthodes de suivi plus approfondies sont nécessaires pour produire des estimations de portée plus complètes. Les réobservations couvrent une grande partie de l'île mais se concentrent principalement dans la zone entourant le parc national. Les réseaux sociaux révèlent une connectivité élevée, indiquant la complexité de la structure sociale du perroquet noir malgré une taille moyenne de groupe de 3,5 individus. Les translocations potentielles vers d'autres îles doivent être abordées avec prudence et nécessitent une enquête plus approfondie sur la socialité du perroquet noir.