Résumé : Les expositions temporaires jouent un rôle crucial dans l’attractivité des musées et prennent une place de plus en plus importante, ce qui demande un travail conséquent pour les équipes internes. Ces trente dernières années, le développement des sociétés curatrices ne cesse de croître, offrant aux musées un moyen de sortir du rythme effréné que la société contemporaine impose. Ce mémoire se concentre sur le contexte muséal actuel et les fonctionnements de l’externalisation. L’objectif est de comprendre ce qui amène le musée à ce type de partenariat et le rapport gagnant-gagnant supposé. Dans le but d’approfondir le sujet, les partenariats entre le Musée des Beaux-Arts de Liège (La Boverie) et Tempora S.A ont été étudiés. Pour ce faire, des entretiens semi-directifs ont été effectués avec les diverses parties prenantes. À la suite de mes recherches, je constate que La Boverie est concernée par tous les nouveaux enjeux des musées européens et que la place du conservateur est de plus en plus éloignée de la vision globale du musée. En conclusion, les notions de gestion et de travail scientifique doivent rester soudées, au risque de diviser le musée entre la conservation et la médiation.