par Randrianasolo, Lova 
Promoteur Nyst, Nathalie
Co-Promoteur Radermecker, Anne-Sophie
Publication Non publié, 2022-08-24

Promoteur Nyst, Nathalie

Co-Promoteur Radermecker, Anne-Sophie

Publication Non publié, 2022-08-24
Mémoire
Résumé : | La question de la restitution des biens culturels, fortement liée à l’histoire coloniale, est au cœur de l’actualité dans les médias et dans le monde académique depuis la publication du rapport sur la restitution de Felwine Sarr et de Bénédicte Savoy en novembre 2018. L’objectif de ce travail est de démontrer comment les rapports de pouvoir et de domination issus de la période coloniale se reproduisent dans la communication du Quai Branly à travers la question de la restitution. L’analyse du discours de Stéphane Martin (l’ancien président) et d’Emmanuel Kasarhérou (le président actuel), ainsi que l’étude de la communication externe du Quai Branly, démontre que l’invisibilisation du sujet, la minimisation, voire l’omission, du fait colonial, la recherche de provenance circonscrite à deux critères d’acquisition (la violence ou la contrainte) ou l’usage de la langue de bois participent à créer des relations inégalitaires. La parole semble continuer de provenir du dominant tout en réduisant au silence celle de l’Autre.La restitution reste un procédé parmi d’autres pour accompagner les musées dans une démarche de décolonisation, mouvement qui prend de l’ampleur et touche de nombreux autres domaines également. |