Résumé : Comment vivre son identité à travers la musique? Nous répondons à cette question suite à différentes recherches basées sur des documents photographiques, des fanzines et des interviews réalisées spécialement pour ce travail, de personnes ayant fait partie des scènes musicales belges punk et disco à Bruxelles de 1970 à 1990.Notre hypothèse principale se concentre sur l’idée suivante: les communautés s’organisent autour de points communs permettant à chacun·e de pouvoir faire partie d’un groupe social tout en laissant la possibilité d’être soi-même. Cela impacterait donc grandement des personnes faisant partie de minorités, y compris de genre et sexuelles. En associant de la sociologie à la recherche historique, nous réalisons une description du punk et du disco bruxellois.En premier lieu, nous analysons les comportements, à travers les habitudes et les spécificités, comme les esthétiques visuelles et musicales, qui font référence aux valeurs politiques des différents mouvements. Ensuite, il est important d’analyser la danse, qui est intimement liée à la musique et à la drogue.Enfin, avant de parler du déclin de ces scènes importantes à Bruxelles, nous parlons des lieux de rencontre, de l’homophobie et de l’identité personnelle véhiculée à travers la musique et la communauté.