Mémoire
Résumé : | Les conflits socio-environnementaux sont de plus en plus nombreux à Bruxelles suite au besoin croissant de construire de nouveaux logements dans la capitale. Cette densification amène donc à des résistances de la part de riverains qui souhaitent préserver les quelques espaces verts restants. Dans ce travail nous analysons un cas d’étude particulier : le Chant des Cailles à Watermael-Boitsfort. Il s’agit d’un terrain initialement prévu pour des logements sociaux, mais sur lequel une ferme urbaine et participative s’est progressivement développée. En 2013, dans le cadre de son Plan Logement, la Région de Bruxelles-Capitale décide de financer la construction de logements sur ce terrain. Cette décision provoque alors de nombreuses contestations de la part de riverains et la formation de nouvelles associations locales. Celles-ci font alors appel aux élus politiques afin d’empêcher toute construction, ce qui aura pour conséquence d’en faire un enjeu politique et de créer des rapports de force divers. Dans ce travail nous souhaitons analyser les moyens pour ces associations locales de se faire entendre ainsi que comprendre les rapports de force induits par le débat impliquant différents niveaux de pouvoir. |