ETUDE DE L'EFFICACITE D'UN SYSTEME CITERNE D'EAU DE PLUIE DANS LES MENAGES DE LA VILLE DE BRUXELLES.
Mémoire
| Résumé : | L’eau est une ressource naturelle, renouvelable mais pas illimité, indispensable à la vie sur terre ; dont les pressions anthropiques tendent à altérer la qualité et ainsi réduire les quantités d’eau douce disponible, favorisant ainsi le phénomène de stress hydrique. La consommation domestique d’eau potable, représente 69% de la consommation totale d’eau de distribution facturée de la Région de Bruxelles-Capitale, révèle une étude de l’institut bruxellois de la gestion de l’environnement réalisée en 2014. Chaque bruxellois consomme en moyenne 113 litres d’eau par jour. Le constat établi, est qu’une bonne partie d’eau utilisée par les ménages au quotidien ne nécessite pas, qu’elle soit potable. Dans un souci de préservation de la ressource, des modes alternatifs de gestion de l’eau ont vu le jour. Parmi ceux-ci, la récupération et l’utilisation de l’eau de pluie à l’aide d’un système citerne, pour les postes qui ne nécessitent pas que l’eau soit potable, existe en référence ; encadrée par des textes règlementaires. C’est dans cette optique que notre travail, qui consiste à étudier l’efficacité d’un tel système pour les ménages de la ville de Bruxelles, s’est donné pour objectifs, après avoir passé en revue la situation bruxelloise, de quantifier les rendements (volumes d’eaux) générés, et de s’attarder sur les enjeux socio-économiques de la mise en place du système citerne de récupération d’eau de pluie par les habitants de la ville à leur domicile.La récupération domestique d’eau de pluie à l’aide d’une citerne est présentée comme un système qui comprend la citerne, mais également le toit et sa surface, la tuyauterie, les filtres et accessoires à prévoir à l’installation pour une utilisation efficace. Le potentiel annuel de récupération, dépend fortement de la localisation et de la pluviométrie du lieu donné ; il tombe sur la Région de Bruxelles-Capitale, en moyenne de 837,1 mm soit environ 135 millions de m3 d’eau pluviale. La mise en place de ce système a un coût et comme tout investissement, il est possible de rentrer dans ses frais en moins de 10 ans, à l’aide d’une part des économies faites sur la facture d’eau, et d’autre part à l’aide des différentes primes octroyées à cet effet. L’analyse de ses mécanismes d’incitations par rapport aux comportements des citoyens en termes de rationalités, combinée à l’analyse des revenus des ménages de la ville de Bruxelles, a dressé un panorama jonché de quelques controverses.Enfin l’intégration d’un tel système n’étant pas possible à tous les ménages que ce soit du point de vue technique ou économique, nos propositions vont dans le sens de porter de l’intérêt à d’autres alternatives à l’instar des toitures végétalisée. De plus il est important d’étendre la vulgarisation de ces modes de gestion de la ressource afin d’atteindre les objectifs fixés par le plan de gestion de l’eau de la région bruxelloise. |





